Mon histoire perso.

j'en ai discuté ave Emilie et elle m'a incité à la mettre ici, donc je vais la mettre ici C'est une petite histoire que j'ai commencé à écrire, j'aimerais savoir ce que vous en pensez.

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Episode 1: Le Prophète

Dans une ruelle sombre…

Quelqu’un marchait vite, ses talons hauts claquant sur les pavés suintant d’humidité. La rue était déserte. On n’entendait que la respiration haletante de cette femme. Elle accéléra. Il faisait vraiment noir. Elle tendit l’oreille. Elle avait l’impression d’être poursuivie. Elle accéléra encore. Elle courrait presque. Elle fut coincée dans une ruelle sombre. Elle jeta des regards fréquents en arrière, pour s‘assurer qu‘elle n‘était pas suivie. Elle essuya ses larmes d’un revers de main. Un sanglot mourut dans sa voix. Elle se cacha derrière une benne à ordures, priant pour qu’on ne la retrouva pas, le crucifix dans une main. Une flamme apparut dans l’oppressante obscurité. Un instant plus tard, on entendit un juron. Plus tard encore, on ne vit que le bout d’un mégot incandescent. Elle toussota, tirant une bouffée sur sa cigarette. Elle sursauta quand elle vit une ombre fureter. Elle faillit hurler quand elle vit un chat noir surgir d’entre deux containers. Elle serra davantage son crucifix quand elle vit une lueur diabolique dans le regard vert émeraude du chat. Elle se morigéna pour sa stupidité. Dieu était avec elle. Il ne pouvait rien lui arriver. Le chat ne cilla même pas. Elle priait pour que le diable ne vienne pas l’attaquer. Le chat se contenta de la fixer. Elle porta la cigarette à ses lèvres. Elle baragouina quelque chose à l’adresse du chat mais c’était inaudible. Elle porta la cigarette à ses lèvres et en tira une bouffée. Elle fut agitée d’une quinte de toux. Le mégot tomba à terre. Le chat posa sa patte sur le mégot. La fumée s’échappa du point de contact. Elle crut voir un visage dans la fumée âcre. Elle cligna les yeux. Le chat était toujours là, la scrutant de son regard vif. Elle avança pour prendre l’animal dans ses bras. Elle reçut un puissant coup de griffe à la place. Elle hurla de douleur. Le chat devenait fou furieux et il se comportait comme un animal féroce. Le chat feulait, en colère, et il se jeta sauvagement sur la jeune femme. Elle hurla à pleins poumons, alors que le chat la lacérait de ses griffes. Elle ne comprenait pas pourquoi l’animal agissait d’une manière aussi étrange. Sa principale préoccupation, c’était que l’animal lui rende sa jambe, et pas en lambeaux, si possible.

« -Aidez moi! S‘il vous plaît! Hurla la femme. »

Personne ne répondit à son cri désespéré. Elle et l’animal, qui avait une force colossale, se battirent. Le chat ne voulait pas lâcher prise et elle sentait le sang couler le long de sa jambe, et une douleur atroce lui lacérait la chair. Le chat n’hésitait pas à attaquer profondément la peau hâlée de la jeune femme. Elle faillit hurler à la mort quand elle vit que le chat lui ôtait des morceaux de chair. Elle s’effondra sur sa jambe. Elle allait être terrassée par un minable chat…un chat noir…possédé par le diable…Le chat s’éloigna en feulant, une fois son abominable besogne achevée. Elle s’effondra sur elle même, agitée de spasmes et de convulsions, ayant juste assez de force pour ramener sa jambe ensanglantée contre elle. Elle heurta quelque chose de mou. Elle hurla quand elle vit une main approcher de son visage et l’inciter au silence.

« -Tais toi! Siffla l’inconnue, c’est Maria!

-Maria? Qu’est ce que tu fous ici?

-Je pourrais te retourner la question!

-Tu dois dégager d’ici en vitesse!

-Monica…

-je me casse de ce bled! S’énerva la dénommée Monica

-pourquoi tu dis ça? Demanda Maria, les sourcils froncés.

-j’en ai ras le bol!

-De qui? De quoi? Enfin, explique toi.

-Les salauds! S’écria Monica d’une voix perçante. Quand ils finiront de m’emmerder!

-Hijita! Que t’ont t’ils fait?

-Rien. Je me casse! S’écria t’elle, en amorçant un pas.

-sais tu où on peut trouver Walt? Demanda finalement Maria »

Monica serra un peu plus fort son crucifix dans sa main. Elle tremblait, agitée de spasmes. Elle faillit s’enfuir à toutes jambes. Elle ne voulait pas subir un interrogatoire forcé de la part de son amie. Elle ne réagissait pas. Maria resta inflexible. Elle rajusta ses lunettes et croisa ses bras.

« -j‘en sais rien! Mentit finalement Monica

-TU SAIS! S’emporta Maria. Dis moi! Andale!

-Au cimetière!s’écria Monica, hystérique. Walt est au cimetière! »

Maria afficha un regard interrogatif. Puis son expression se durcit.

« -où ça tu dis

-mon pauvre mari! S’écria Monica, désespérée. Je n’ai rien fait! Crois moi! Je le jure! Sur la sainte Vierge! »

Monica mit ses mains sur son visage. Maria vit les mains ensanglantées de son amie.

« -Monica! C‘est quoi la substance que tu as sur les doigts? »

Monica tenta de cacher son méfait mais rien n’y fit. Maria avait bien vu le sang sur ses mains.

« -je me suis blessée. C’est rien.

-Tu saignes!

- ce n‘est pas mon sang, Maria. »

Maria pâlit. Dans quelle magouille Monica était elle impliquée?

« -qu…qu…quoi?balbutia Maria, incapable d’émettre un son

-c’est le sang de Walt. . Avoua Monica, penaude

-QUOI? Cria Maria

-J‘ai tué Walt, Maria. Répondit Monica, flegmatique

-NON! PAS TOI! Tu n’as pas fait ça!

-si. Je t’assure…

-Ferme la! Hurla Maria, paniquée

-J‘AI TUE WALT! Cria Monica, hystérique.

-Chut!Ils nous écoutent! Chuchota Maria, implorante.

-quoi?

-Ils nous écoutent!

-mais qui, à la fin?

-EUX. Viens par là. Tout de suite!

-pourquoi?

-Tu ne discutes pas. Tu exécutes!

-ils vont me foutre en prison!

-Non. Parce que tout le monde sait que Walt est…

-Est quoi?

-Laisse. Dépêches!

-mais…

-suis moi ! »

Monica ne bougea pas. Maria prit le poignet de son amie. Elle se dirigea déterminée vers la sortie de la ruelle. Monica la suivait en boitant. Monica shoota dans une canette vide, de sa jambe encore valide. Maria restait aux aguets, jetant des regards inquiets et furtifs à son amie. Elles se reculèrent vivement quand elles virent une voiture de police surgir dans l’artère principale, sirènes hurlantes.

« -ils sont la ! S’écria Monica, la voix haut stridente.

-ils resteront là si nous sortons d‘ici. Moralité, restons planquées! »

Monica ne put rester ici une seconde de plus. Elle avait cru revoir le chat noir. De plus, elle avait besoin de soins! Elle amorça un pas en avant.

« -Inconsciente! Siffla Maria en la tirant en arrière »

Maria l’invita à s’asseoir à terre. Tant que le jour serait levé, elles ne seraient pas en sécurité. Quand la nuit tomberait sur la ville, les cauchemars les assailleraient. Le noir tomberait sur la ville, et avec lui, les fausses plumes noires s’étant échappées de la boîte de pandore, et s’immisceraient en elles, sans aucun bruit, dans le seul but de les terroriser. Et cette fois, le crucifix de Monica ne servirait à rien.

ca va, mais je trouve qu'il y a trop de personnages pour le début sachant qu'on ne s'est pas assez familiarisés avec eux. On a aucun indice.

C'est encore un peu flou pour l'instant. Mais on comprendra mieux pas la suite.
Mimi-chan, t'es pas sortie de l'auberge alors, il va y avoir 13 personnages principaux ^^

je vais faire une brève présentation des personnages qu'il y aura dans l'histoire.
Comme ça on saura mieux qui est qui.

Virginie Nolan Elle est étudiante en anthropologie. Elle a 20 ans. elle peut communiquer avec les esprits, elle est médium. Son père, Jerry, est inspecteur de police, et il a en charge de nombreuses affaires criminelles, notamment celle qui a impliqué Monica Walks.

Paul Adams: étudiant en droit, il a aussi 20 ans. Il est d'origine norvégienne. Il est en France depuis 4 ans. Il a travaillé sur de nombreux chantiers, et il désire plus que tout retourner en Norvège, habiter avec son père, Ludwig, qu'il n'a pas vu depuis quatre ans.

Logan Smith Il fallait bien un méchant, le voici, le voila. Logan est pianiste; mais ses moeurs sont plus condamnables. Il recrute des jeunes talents (féminins...) afin de leur apprendre les bases du piano. C'est l'ennemi n°1 d'Inès, et il effraie Paul. Logan a fait un boulot trés ingrat durant sa vie. Il est immortel.

Maria Ellis: Elle est prof d'espagnol dans la même université que celle de Paul. Maria est d'origine espagnole et c'est la meilleure amie de Monica. Elle est la prof préférée de tous ses élèves.

Monica Walks est une prostituée. elle est arrêtée pour le meurtre de Walt, son mari. Elle appelle tout le temps Monica à la rescousse, pour la sortir de ses magouilles les plus sombres. Monica a un talent fou pour s'attirer les ennuis. Elle sait se montrer trés persuasive et arrive même à faire changer d'avis Jerry Nolan, un inspecteur de police réputé intraitable. On découvrira plus tard qu'elle peut agir sur les esprits.

Inès Malcolm. Inès est le seul fantôme parmi les 13. Elle peut espionner tout le monde et elle est avide de pouvoir. Elle ne rêve que de mettre la raclée à Logan, qui est son pire ennemi. Inès a vécu à la même époque que Logan. Elle a le don pour taper sur les nerfs des gens et elle ne s'entend pas du tout avec Paul, qu'elle juge trop sérieux et terre à terre.

David & Emmanuelle Harding Les époux Harding sont mariés depuis cinq ans. Ils ont tous les deux trente ans et une petite fille de deux ans. David est illusionniste, et Emmanuelle est une actirce, qui voudrait être célèbre mais elel n'arrive pas à percer dans le milieu.

Esther Nelson C'est une noble qui a vécu à la même époque que Logan. Elle est réstée trop longtemps sous le joug d'un certain Azrael et elle cherche à s'en libérer. Elle hait Eleonore, la favorite du roi. Esther est une espionne et elle pourrait être qualifiée de "passe-muraille"

Myriam Nolan est la soeur jumelle de Virginie. Les deux soeurs ont été séparées trois ans auparavant car Myriam souffrait de troubles mentaux. Les médecins disent qu'elle parle sans cesse d'apocalypse et de fantômes. Pour Virginie, Myriam a des prémonitions et elle voit les fantômes, tout comme elle. Sa soeur va tout faire pour la faire sortir de l'asile psychiatrique où elle est piégée.

Anna Lewis est psychiatre dans l'institut où Myriam est retenue. Elle projette d'enfermer également Virginie. Elle travaillera sur un dossier avec Andrew Rodman. Ils auront une aventure passionnée et ils finiront mariés.

Andrew Rodman est orphelin. Il a vogué de famille d'accueil en famille d'accueil. Il est devenu inspecteur et il s'occupe des jeunes délinquants en difficulté. Son chemin croisera celui d'anna Lewis, et il en tombera fou amoureux.

Lizard Evans est le personnage le plus mystérieux de la série. On ne le croise que trés rarement. Paul et Virginie ont tenté d'enquêter sur ce personnage, mais ils savent juste que c'était un marin, ayant vécu au 18e siècle.



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Chapitre 2

Le temps semblait s’étirer indéfiniment. La chaleur était écrasante. Les élèves avaient les oreilles qui bourdonnaient, les têtes dodelinaient selon les va et vient que les mouches opéraient dans la salle. Tout le monde était lessivé, comme plongé dans un bac de morphine. Même le professeur s’ennuyait à mourir. La classe entière suait sang et eau, et elle puait l’ennui. Tout ce qu’on voyait, c’était vingt-quatre paires de joues écarlates, cramoisies par la chaleur. Ils prenaient mécaniquement leurs notes, le crayon en l’air les trois quarts du temps. Tout était ennuyeux à mourir. Le temps semblait s’être arrêté.

Maria Ellis faisait tout de même cours malgré la lassitude qu’elle ressentait. Non que son métier ne l’intéressait plus, (loin de là, elle adorait enseigner!) Mais parce que le cours semblait s’éterniser, et que sa fatigue prenait le dessus. Quelqu’un se moucha. Un autre fut pris d’une quinte de toux. Un autre élève bailla. Puis ce fut de nouveau le silence. Et l’ennui.

Paul Adams, un jeune étudiant, en faculté de droit, et c’était peut être le seul élève qui semblait s’intéresser au cours. Il était assis au premier rang, comme à l’accoutumée. La voix de l’enseignante résonnait dans le vaste amphithéâtre.

Paul affichait à son palmarès un bon nombre de réussites en tous genres, aussi bien dans le domaine sportif qu’intellectuel, au niveau de ses études, par exemple. Paul jouait au basket, et malgré son incroyable talent, il préférait faire des études de droit. Et le pire, c’est que Paul excellait dans ce domaine. Maria était fière de son élève. Elle avait eu l’occasion de parler avec lui concernant son avenir. Paul avait une peur panique de l’échec. Il n’avait peur ni des araignées, ni les bêtes hideuses, ni les cauchemars sanglants, ni les morts vivants, ni les revenants, et encore moins des légendes urbaines. Il n’était pas superstitieux pour un sou. Il n’était pas non plus chrétien. Il n’avait pas peur non plus d’un quelconque dieu, ou d’une quelconque force obscure. Avec franchise, les yeux dans les yeux, il disait qu’il avait peur de l’échec.

Malgré son intelligence et sa vivacité d’esprit, Paul était considéré comme fou et, résultat, il restait toujours seul. Il n’avait pas d’amis dans sa classe, et les seuls qu’il avait, étaient dans une autre filière que la sienne.

Pour 90 % de la population, Paul était bel et bien mentalement perturbé, car il semblait parler tout seul. Or, pour la portion d’habitants restante, (c’est à dire les médiums ou les autres fous) Paul était accompagné. Bien sûr, cette classification est un peu simpliste et un expert en statistiques se serait fait une joie de censurer ce passage car il est purement et simplement hérétique, car bien évidemment, tout le monde ne connaissait pas Paul. Mais c’était simplement pour vous donner une idée.

Bien évidemment, la pseudo-compagnie de Paul n’était pas une fantaisie de jeune adulte solitaire et en mal d’amitié (et d’amour…) mais c’était une présence bien réelle, une présence insignifiante, mais que, dans certains cas, c’était pesant.

Certains appelleront ça la conscience. Les apprentis Freud se feront une joie de vous détailler tout ce qui est schizophrénie et tout le toutim. Laissons les de côté, si vous le voulez bien. Admettons que cette présence soir réelle.

Que verriez vous? Un jeune homme? Une jeune femme? Peut être même un androgyne? Vous risqueriez d’être déçus. Certains ne voient rien. Peut être est ce parce qu’ils sont trop rationnels. Hormis ces personnes là, il y a bien un élève supplémentaire au cours de Maria Ellis. Du moins une élève. Il s’agissait d’Inès Malcolm. Et ladite Inès était assise sur le même banc que Paul, et elle se limait les ongles.

Peut être avez vous déjà entendu quelqu’un se limer les ongles à côté de vous alors que vous essayez de suivre les cours. Dans ces cas là, vous pouvez très bien vous imaginer dans quel état d’esprit est Paul. Certes, un prof normalement constitué aurait réprimandé une telle attitude, se limer les ongles en classe, voilà d’une idée! Seul truc, Maria ne voyait pas Inès. Car cette Inès ne pouvait être vu que par Paul.

Les Freud en herbe se voient déjà en train de faire un colloque sur les perturbations mentales dues à une conscience trop présente ou pire, un était de schizophrénie avancée. Sauf que Paul ne souffrait d’aucune déficience mentale et qu’il était parfaitement sain d’esprit. A son grand dam, Paul se voyait obligé de se coltiner cette sorte de fantôme.

Inès faisait la touriste très bien. Elle imitait parfaitement celle qui n’en avait rien à faire. Oui, mais Inès n’avait pas d’examens à passer en fin d’année, et franchement, elle n’avait pas à se soucier des cours. En clair, elle n’avait rien d’autre de mieux à faire que de se limer les ongles en cours. Et cette manie avait le don d’agacer Paul, qui en avait assez d’écouter les crissements affreux des (longs) ongles d’Inès sur la lime. Comme il fallait s’y attendre, seul lui pouvait l’entendre.

« -Tu peux arrêter ton cirque? Siffla Paul entre ses dents. 

-Oh, si je n’ai plus le droit de me limer les ongles ! Soupira Inès, lasse.

- Si encore c’était occasionnel, mais là c’est systématique! Gronda Paul, furibond.

-Bon, d’accord…capitula Inès ».

Elle rangea la lime à ongles dans sa besace. Paul savoura et sa victoire, et ce bref instant de répit. Paul faillit hurler quand il vit Inès sortir le vernis à ongles.

« -Range ça! Siffla Paul, tu commences à me taper sur le système!

-Paul! L’interpella la prof, vous pourriez être plus attentif?

-Inès, range ça! S’écria Paul. Tu crois que c’est vraiment le moment de te vernir les ongles? »

La gaffe était faite. A présent, tous les regards étaient braqués sur lui. Mais il s’en contrefichait. Il avait l’habitude qu’on le prenne pour un type déséquilibré. Le prof jeta un regard désolé à Paul et reprit sa litanie. Le seul mérite de cette sordide affaire, c’était que ça avait animé un tant soit peu la classe. Maintenant, elle était de nouveau plongée dans un état semi comateux.

Paul croisa les bras et il commença à taper du pied sur le sol. Voilà à quoi tenait sa relation avec Inès. Il passaient leur temps à s’engueuler. Ceci dit, même si Inès l’agaçait prodigieusement (elle s’avérait très douée dans ce sport là!) il avait fini par s’attache à elle et ainsi il avait appris à garder son self-control.

Après une éternité, la cloche sonna, extirpant les élèves de leur sommeil. Paul, comme d’habitude, était en retard. Maria rangeait ses affaires. Elle lui fit signe de venir.

« -Alors il semble que vous avez du mal à vous intégrer, je me trompe?

-Certainement parce que je suis étranger? Hasarda Paul.

-Vous venez d’où?

-Je suis originaire d’Oslo. Je suis norvégien. Précisa t’il.

-Vous êtes arrivé en France à quel âge?

-Il y a quatre ans… soupira t’il.

-Vous parlez très bien français, Monsieur Adams.

-et vous vous le parlez très bien également. »

Maria se mit à rire.

« - Vous savez, Paul, ce n’est pas pareil. J’ai vécu au moins dix ans en France. Je suis espagnole d’origine mais je suis pratiquement bilingue!

-J’ai encore euh…du… mauvais avec le Français.

-Du mal vous voulez dire?

-peut être.

-au bout d’un moment, les élèves finissent par s’intéresser aux étrangers. C’est vraiment enrichissant pour eux et pour vous.

-Sauf qu’ils me voient comme un timbré et non comme un étranger.

-Ca s’arrangera, Paul. Je vous le promets. »

Il acquiesça, peu convaincu. Il prit son sac et se dirigea vers la sortie.